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LE MANS CLASSIC...EN PRIVE
4 JUILLET 2014

par bis le


Posté par Pat1135rice

Le Mans Classic – 4 juillet 2014




S'il y a bien une période des courses d'endurance qui m'a marqué, c'est celle qui couvre les années 60 et le début de la décennie suivante. Les Ford GT 40, Porsche Carrera et autres Alpine M63, M64, A210 et A220, les Lola T70...Toutes m'ont un jour fait rêver.

Texte/Crédit photos : pat1135rice


Et la passion est montée de plusieurs crans avec l'arrivée des Porsche 917. Aussi, prendre aujourd’hui dans la main un de mes modèles « Super Champion »au 1/43ème me procure toujours la même émotion. Il faut dire que je les possède depuis l'enfance... Les années ont passé sans que j'assiste aux 24 heures et j'avoue que les protos des années 2010 ne me font plus rêver. Heureusement, il me restait « Le Mans Classic » pour combler mon envie de voir rouler les icônes de ma jeunesse.. De toutes les manifestations automobiles auxquelles j'ai pu assister, Le Mans Classic est pour moi la plus belle, la plus passionnante, la plus… Bref, la PLUS ! Des années d'avant-guerre jusqu'aux Seventies, cette somptueuse fête de l'automobile retrace les grandes heures des 24 heures du Mans et la multitude de marques représentées ainsi que l'état des autos laissent rêveur. Tout comme l'ardeur que les pilotes, propriétaires ou non, mettent à les utiliser sur la piste. C'est tout bonnement impressionnant ! Voir passer une Jaguar type D en glisse des quatre roues dans la chicane Dunlop est un grand moment. Et sachant qu'il y a 450 bolides répartis sur 6 plateaux, je vous laisse imaginer le spectacle...


Paddocks et Espaces clubs


Le billet principal permet de pénétrer dans l'enceinte générale du circuit. Enceinte qui intimide la première fois car on a la sensation d'aborder un pan de l'histoire sportive automobile. Peut-être est ce dû aussi au fait que la majestueuse tribune principale se voit de très loin. On peut donc parler de sanctuaire. Pour le plaisir des yeux, je ne saurais que trop recommander aux futurs visiteurs de prendre l'option «visite des paddocks» car on peut facilement approcher ces fabuleux jouets qui vont évoluer sur la piste. De plus, cela permet de faire une belle immersion dans le passé car chaque période est un univers clos. Ainsi, de stand en stand, on va de découverte en découverte. Pour ma part, j'ai tellement été émerveillé que j'ai vidé la batterie de mon Nikon avant d'avoir terminé de faire le tour, ce qui explique une représentation photographique insuffisante ou inexistante de certains plateaux (toutes mes excuses aux lecteurs...). Si les lieux paraissent tranquilles avant le début des essais de ce vendredi (pour rappel, LMC se tenait du vendredi 4 et dimanche 6 juillet), ce n'est que l'arbre qui cache la tempête. Le ballet des mécanos prend vie lorsque les bolides reviennent de la piste. Les gestes sont précis et efficaces. Une auto est dépouillée de ses attributs en moins de temps qu'il le faut pour le dire. Les capots et coques sont rangés devant les stands pendant que les hommes de l'ombre s'affairent. Impressionnant ! (une fois de plus). En marge du circuit et des paddocks, on trouve les aires dédiées à quelques constructeurs et aux clubs. Et là aussi, la représentation de ces derniers est étonnante. Jamais je n'ai vu autant de Porsche et de Lotus. Et si nos compatriotes sont bien présents, il faut admettre que nos amis anglais n'hésitent pas à franchir le channel pour l’événement. Ce, aussi bien pour figurer au sein des clubs que pour s'illustrer sur la piste. La passion transpire vraiment du côte de la langue de Shakespeare !


Expositions, animations et village motos


Plus on marche et plus il y a à découvrir ! J'ai dû au bas-mot, parcourir pas loin de 20 km au cours de la journée (chaussures adaptées obligatoires). A chaque fois que je reviens sur mes pas, je me rends compte que quelque chose m'a échappé. Entre les expositions (Le Mans Heritage Club, Les Grands Carrossiers Français, Les Innovations Technologiques...), le cinéma « Drive in » avec la diffusion de classiques du cinéma automobile (Un Homme et Une Femme, Bullitt, Le Mans et Weekend of a Champion), sans oublier le village motos (bravo pour les cyclos ! Et merci à Albin Carrière du magazine « Café Racer » pour sa gentillesse...), il est impossible de tout voir. Le Mans Classic, c'est immense, c'est magique. J'avais toujours entendu parler de la magie du Mans, et bien j'avoue que ce n'est pas exagéré. Il y a bien quelque chose de magique en ce lieu. Surtout au début de la nuit. Là, lorsque la piste s'illumine, que les phares trouent le noir et que les bruits des échappements résonnent d'une manière presque irréelle, le lieu prend alors une autre dimension. C'est sûr, Le Mans Classic va devenir pour moi un lieu de pèlerinage... Un bémol quand même, de taille : le coût. Si plusieurs forfaits existent, une journée revient cher. Le billet d'accès à l'enceinte générale coûtait 23 euros cette année, celui donnant accès aux paddocks 45 euros (valable les trois jours), celui du parking le plus éloigné, 10 euros. Compter un supplément d'un euro pour frais lorsque l'on retire les billets à l'accueil et pas loin de 10 euros pour un envoi à domicile. Rajouter la-dessus les dépenses de boissons et de restauration dans l'enceinte car il n'y a rien à proximité... A savoir donc.



Place aux photos !














De superbes infrastructures



Du côté de chez Alfa Roméo




Aston Martin




BMW




Ford GT 40 : distinguez les vraies des copies...







Des lotus, des lotus, des...












Morgan de toi...




Steve Mac Queen for ever




Superbe NSU anglaise






L'univers Porsche


























Après le club Porsche, le constructeur présente un partie de son passé sportif en endurance







Du côté du losange, une quinquagénaire en pleine forme !!! A qui est la première à gauche ? Moi, je sais !














Un attelage !!!





Le stand officiel du constructeur











Amusant, non ?






Vues à la vente aux enchères








Pour préparer la relève !




Cyclos passion






Albin Carrière, journaliste de "Café Racer", revue hautement recommandée








La nouvelle "Mustang"











Les Paddocks




Jaguar type D





















Un ancien premier ministre pilotait cette auto avec son frère...














Ford GT40 MKII de 1965



Lola T70 MKIII B de 1969



Lola T70 MKIII B de 1967





Porsche 906 de 1966



Ferrari 312 P de 1969



Ford GT40 de 1965



Ford GT40 de 1967



Porsche 910 de 1970



Ford Mustang Shelby GT 350 de 1967. Parmi les trois pilotes, on trouvait Grégory Galiffi, présentateur de "Direct Auto".




Ligier JS3 DFV de 1971



Ligier JS1 FVC de 1969



Matra 660-01 de 1971



Alpine A220 de 1969






Porsche 917 de 1969 - a gagné les 24 heures du Mans en 1970 - Pilotes : H.Herrmann et R.Attwood








Porsche 917 et son camion tracteur d'époque




Lola T70 MK III de 1968

















Les essais terminés, c'est l'effervescence dans les stands








Changer un moteur de Jaguar ? Pas de problème !


Comme à l'époque, les pilotes sont accessibles. Ici, Jurgen Barth


Eric Hélary, photographié en contre-jour, m'a pris de court par sa gentillesse. Merci monsieur Hélary !


Voilà, c'est fini. La fête recommencera dans deux ans...






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