Après le rallye de Monte Carlo historique, voici un autre grand rendez-vous de la saison :
le Tour de France Auto qui emmenait cette année les concurrents de Paris à Biarritz en passant par Poitiers, Bordeaux, Pau et les circuits du Mans, Le Vigeant, Nogaro et Pau.
Bien que votre site préféré ne recule devant rien, ce reportage ne traitera que de l'épreuve sur circuit de Nogaro.
NostalGuy ne serait pas contre aller de Paris à Biarritz pour vous rendre compte de tous les évènements de la course. Mais ce n'est qu'un rêve ... Pour Nogaro cliquez "ICI"
C'est donc muni de mon véhicule de fonction que je me suis rendu ce vendredi 15 Avril sur le circuit de Nogaro.
Inutile de vous rappeler : Nogaro = Gers = foie-gras, confit, Floc, Madiran, Pacherenc, Armagnac etc ... Je ne vous fait pas une dessin.
Mais d'abord parlons voiture !
L'amateur d'anciennes est donc un bon vivant ! La preuve : à peine arrivé, la table, les chaises et les glacières sont de sortie. Qui de sa PL17 de son R10 ou R8, chacun amène sa pierre à l'édifice.
Un petit aperçu du parc auto des spectateurs. Bien sûr pas dans les mêmes sphères que celles des concurrents du Tour, mais il y avait quelques très beaux véhicules.
Je ne pouvais donc pas rater cette R8 Gordini. On appréciera le carrossage du train arrière !!!
Ce grand tarmac qui servira de plateau d'accueil aux concurrents est encore vide. Pourtant il s'avèrera à peine suffisant quand tous les plateaux se croiseront.
En attendant, dans le plus parfait ordonnancement la marée chaussée veillent. Scrongneugneu : l'ordre c'est l'ordre !!!
Les premiers concurrents arrivent enfin et doivent passer les deux contrôles horaires successifs qui ont lieu sur le tarmac.
Après avoir rempli les formalités de contrôle les voitures du plateau régularité se positionnent en pré-grille .
Une De Tomaso Panthera qui s'est frottée d'un peu trop près à quelque chose de dur ...
Le plateau régularité est au grand complet et la foule nombreuse se régale de passer de voiture en voiture sans se lasser du spectacle.
Et en plus, elles roulent ... vite ! Ferrari 250 GT Berlinetta et Ford GT40.
Petit jeu : parmi ces voitures, s'est cachée une poubelle ...
J'ai toujours un petit faible pour ce genre de beauté : Alfa Romeo TZ Tubolare Zagato.
Une superbe Porsche 356 Speedster 1954 qui remportera le classement général en régularité.
Et que dire de cette OSCA.
Une Ferrari 275 GTB/C de 1966. Un coup d'oeil dans les entrailles de la bête pour découvrir de jolis cornets.
Et là je me suis dit : "Je m'en mettrai bien un coup ... dans le cornet !" Et oui, il faisait beau et chaud ...
Des Ferrari 250 GT comme s'il en pleuvait ...
Mais revenons en France avec cette Citroën SM d'un bleu ciel du plus bel effet.
Embouteillage à Nogaro : les sorties de circuit seront un peu encombrées entre 16h00 et 18h00.
Pendant ce temps là les concurrents du plateau compétition arrivent à leur tour.
Comme d'habitude la vedette incontestée de cette épreuve a été Jean Ragnotti. Toujours aussi gentiment harcelé par ses fans mais toujours aussi disponible et sympathique.
Heureux qui comme Jeannot a fait un beau Tour Auto !!!
Aucune R8 n'était engagée sur ce Tour, mais par contre étaient présents quelques spécimens de ces constructeurs sans patente qui fleurissaient dans les années soixante dix.
Comme par exemple cette JIDE 1600 (aux feux arrières pas tout à fait inconnus ... )dotée d'un cockpit assez spartiate mais très fonctionnel !
Superbe Porsche 904 avec Madame et Monsieur magnifiquement assortis. Combinaison et tee-shirt noir et blanc, carrosserie gris métal : aucune faute de goût, tout est parfait ...
Une Ferrari 275 GTB tout a fait indiqué pour la nuit des longs capots !!!
La Ford GT 40, vous la préférez en jaune ou en bleu ?
Intérieur sado-maso ?.... Non tout simplement des sièges troués pour assurer l'aération du postérieur !
V8 en vitrine !!!
Une Porsche 910 à la décoration bien agréable.
Vu dans une berlinette ! Une grille de sélection de vitesse digne d'une Ferrari. Si avec ça il nous fait encore une salade de pignons ...
Le premier plateau compétition se prépare au départ.
Ca y est, c'est parti ! AC Cobra 1963.
Une autre AC Cobra 1963 vainqueur en VHC.
Jaguar Type E 1963
Tiens revoilà la JIDE !
Ford Mustang 1965
La Cobra déjà en tête avec une GT 40 aux trousses qui ne tiendra pas la distance.
La petite JIDE cernée par des Mustang survitaminés !!!
Pour ceux qui aiment les gros cubes, une Chevrolet Corvette 1971 !
"Eh !!! On a piqué le volant !!! Que personne ne sorte !!!
On peut admirer la tubulure d'échappement !!!
Une des deux A110 1800 Groupe IV du plateau compétition, celle de 1975 pilotée par Alain Serpaggi. L'autre étant celle de Jean Ragnotti datant elle de 1972.
Des Lancia Stratos.
Une BMW 3.0 CSL. Ca aussi ça ronfle !!!
Un des clous de l'épreuve, cette rare et diablement efficace Ligier JS 2 de 1972.
Gérard Larousse gagna le Tour Auto en 1974 à son volant et elle fut pilotée par Henri Pescarolo au Mans 1975
Et c'est aux mains d'un équipage britannique (eh oui, tout fout le camp mon bon monsieur ...) qu'elle va remporter ce Tour Auto 2011.
Et voici un autre spécimen de voiture de constructeurs sans patente : une Scora 1800 de 1975.
Avec toujours ces mêmes feux arrières ...
Je vous l'avais dit, la vedette c'est lui !!
Décontracté, Jeannot a la banane avant l'épreuve
L'habitacle de la berlinette de Jean Ragnotti.
Ambiance rallye à souhait !!!
Le plateau des caïds est dans les starting blocks.
Le départ de la pré-grille et l'entrée sur le circuit comme si vous y étiez.
Si vous faites bien attention en image à peine subliminale vous verrez Monica Bellucci avec toutes ses formes ...
La Ligier va mener de bout en bout sans être inquiétée.
Les mêmes en mouvement.
Jeannot très élégant avec sa casquette, à peine marqué par l'effort après une 5ème place à Nogaro.
La dédicace de Jean Ragnotti pour r8gordini.com
Ce Tour Auto s'est donc terminé par la victoire de la Ligier FS 2 devant la berlinette de Jean Ragnotti qui termine deuxième à seulement 38 secondes.
Sachant la différence de puissance entre ces deux voitures et le nombre d"épreuves sur circuit défavorables à la berlinette, on imagine assez bien le train d'enfer mené par Jean Ragnotti dans les épreuves routières.
